Edito
: Actualités-News
? Le quizz
: La photo
: Article : Le théâtre au service de la prévention
: Point d’information sur l’association Globeconteurs et comment nous aider ?
« La citation »
: Les repérages
! Le coup de cœur EBISOL
! Le coup de gueule EDVIGE
« 1 euro par semaine pour vous c’est peu, pour eux c’est beaucoup ! » Nous reprenons à notre compte ce slogan de l’association « Médecins sans frontière » tant il illustre parfaitement une évidence qui nous incite à nous mobiliser.
L’année dernière vous nous aviez aidé, par vos encouragements, trébuchants ou non, à œuvrer pour un monde un plus juste et plus équitable.
En cette fin d’année, pendant laquelle les accès aigus de « consommite » et de « vaste opération de transfert d’argent - VOTA » dans nos pays occidentaux sont omniprésents , pas très loin de nous, soi-disant dans un même monde, des enfants n’ont pas accès à l’essentiel : nourriture, toit ou scolarisation.
Parce qu’ « un euro par semaine pour vous c’est peu, pour eux c’est beaucoup » !, quelque énergie et temps passés dans nos pays du Nord peuvent contrebalancer...un peu cette injustice fondamentale,
Comme l’année dernière, nous vous proposons, d’offrir à vos proches ou à vous même, le calendrier « Globeconteurs » 2009. Vous trouverez dans cette lettre et sur notre site (www.globeconteurs.info) des détails sur ce calendrier ainsi que d’autres idées de cadeaux, sets de table, photos...
Les bénéfices réalisés contribueront à des projets de prévention du paludisme, du SIDA et à aider à la scolarisation des enfants au Burkina Faso. (Voir notre article sur « le théâtre comme outil de prévention » et juste après celui-ci : comment nous aider ????? Enfin, comme dans notre précédente lettre mise en ligne en juin 2008, nous venons partagez avec vous quelques signes de ponctuation !, « .. », :, ? et ...
! Coups de cœur mais aussi coups de gueule « » Quelques citations : Quelques repérages : idées, « petits trucs » comme disent nos amis africains ? Pour réfléchir ... Pour respirer, rêver,....
Les Globe-conteurs
La récente journée mondiale du SIDA, lundi 1 Décembre 2008, nous incite à partager avec vous quelques réflexions :
A l’heure actuelle, en France, les traitements antirétroviraux dont on dispose permettent de donner aux personnes séropositives une espérance de vie proche de celle de la population générale. Cela renforce la nécessité d’un dépistage le plus précoce possible.
Il y a 33 millions de personnes infectées par le virus du SIDA (VIH) dans le monde et 90% d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne.
10 millions de personnes ont atteint un stade de la maladie nécessitant un traitement et celui-ci n’est accessible que dans 35% des cas.
En Europe, grâce aux traitements, la transmission mère-enfant n’existe pratiquement plus. En Afrique, le taux de contamination des nouveau-nés est encore de 30%.
Prévention et dépistage du VIH sont des enjeux de santé publique majeurs passant, entre autres, par une information, des changements de comportements, une lutte contre la stigmatisation et les attitudes de rejet.
Et si on profitait de la crise pour s’arrêter et réfléchir ?
Pour quelle occasion cette affiche a t-elle été réalisée ???? La réponse à la fin de la lettre....
Moto-ambulance - Oualonkoto - Burkina Faso
* Sources : Les informations contenues au sein de cet article proviennent du mémoire de Baptiste Pignon- association EBISOL (voir notre coup de cœur) - fait dans le cadre du CNAM- Unité Santé et développement.
Pour situer le Burkina Faso :
274 190 km2, sans accès direct à la mer, le Burkina Faso est entouré par le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire et compte 13,4 millions habitants.
Quelques chiffres démographiques :
Taux de mortalité infantile : 116/1000
Espérance de vie : 52 ans
Pourcentage de la population ayant - de 15 ans : 49%
Pourcentage de la population atteinte par le virus HIV : 7 % soit plus de 850 000 personnes
Pourcentage de la population ayant accès à une source d’eau potable : 42%
Rang IDH (indice de développement humain) : 0,302 soit 175ème sur 177 pays
Taux d’alphabétisation : entre 12,8% et 24,8%(chiffre contesté)
Pourcentage d’orphelins de moins de 15 ans : 24 % dont 80 % sont des orphelins de parents morts du SIDA.
Pourcentage des enfants ayant accès à l’école primaire : 36 %
Pourcentage des enfants ayant accès à l’école secondaire : 7 %
Pourcentage de la population rurale : 90%
La naissance d’une pièce de théâtre comme outil de prévention Paludisme
Le Dr. Odile Dufriche, expatriée au Burkina Faso, soutient l’association Terya So, une association de jeunes du quartier Tounouma, à Bobo Dioulasso. Après deux ans, l’idée d’une coopération avec des étudiants de médecine autour de tournées de théâtre dans les campagnes environnantes germe et un contact est pris avec Ebisol (voir notre coup de cœur) .
Comment cela se passe t-il ? Extrait Diplôme CNAM- Baptiste Pignon :
« La troupe de théâtre est composée d’une vingtaine d’acteurs qui ont entre 15 et 20 ans, de trois musiciens et deux animateurs : Jérôme Sanou et Ibrahim Koumaré. Ces deux animateurs, amis d’enfance, ont une place prépondérante. C’est eux qui dirigent toutes les répétitions, qui s’occupent de toute la mise en scène, mais surtout qui écrivent les pièces. Chaque pièce est orientée vers l’information du public et la prévention, et parfois même dans la dénonciation, et qui traitent de différents sujets souvent tabous : le SIDA (deux pièces), la corruption, les mutuelles de santé, l’égalité des sexes et la place de la femme dans la société et bien sûr le paludisme. »
« Ce qui est très important à comprendre pour mieux lutter contre le paludisme au Burkina Faso, c’est l’immense rôle des fausses croyances. Elles sont souvent basées sur des observations rationnelles. En effet, le nombre d’accès palustres augmente drastiquement pendant la saison des pluies, qui est aussi la saison des mangues. Ce fruit est très courant au Burkina et la population s’en nourrit beaucoup (grand apport nutritif, goût très sucré). Le rapprochement a été rapidement fait et est profondément ancré dans les croyances populaires : la mangue donne le paludisme. Une grande majorité de la population y croit dur comme fer. Cette fausse croyance est la plus dure à combattre. »
« Les étudiants d’Ebisol financent les tournées et achètent des moustiquaires pour les distribuer dans les villages. Rapidement, ce système est abandonné et les moustiquaires sont vendues à moitié prix. Elles sont alors mieux utilisées, mieux estimées par les villageois. Jérôme et Ibrahim décident même d’organiser un jeu à la fin de la pièce : des questions sont posées à la fin de la représentation sur la compréhension de la pièce. Le public interrogé adore cette interaction. Les gagnants se voyant remettre des moustiquaires, le public vient en masse, reste jusqu’à la fin, et surtout écoute attentivement. Le financement d’EBISOL est multiple : le transport de la troupe et de ses accessoires, salaires des animateurs (qui en vivent en grande partie) mais surtout salaires des acteurs. En effet, ces acteurs ne sont pas payés directement et c’est une des principales qualités du projet : en jouant, les acteurs payent leur scolarité toute l’année, et cela uniquement. »
Scène de fête chez Kodjo
La tournée
« Le contexte général de la tournée joue également un rôle dans l’efficacité de la prévention délivrée. Une tournée commence au petit matin avec le chargement du véhicule (un mini bus) louée pour l’occasion (avec son chauffeur) : instruments de musique, caisse contenant costumes et ustensiles, matériel destiné à suspendre les draps. Les acteurs sont toujours enchantés de partir. Le trajet (serrés, à 20 dans un véhicule trop petit) se fait souvent en chantant. Nous arrivons souvent vers midi dans le village. Les deux animateurs s’organisent pour payer un « crieur public » (c’est-à-dire un notable dans le village, et qui a un haut parleur) qui annonce l’arrivée de la troupe durant les trois jours qui la précédent. Il présente la représentation comme une pièce drôle, où des moustiquaires sont offertes à la fin, et d’autres vendues à moitié prix. Les villages sont choisis durant l’année par Jérôme, en fonction de l’épidémiologie du paludisme (donc de la présence notamment de points d’eau aux alentours) et avec l’accord du major du CSPS (centre de santé) local. La date de la tournée est choisie le jour du marché hebdomadaire local, seul jour où tout le monde n’est pas aux champs. Il n’y a souvent qu’un frigidaire pour tout le village, pas de télévision, pas de journaux. Notre arrivée est un événement. Il est important que nous passions la journée sur place. La présence de français attire également (elle est aussi annoncée par le crieur public). Nous nous baladons donc toute la journée dans le village, dans le marché. Nous rencontrons les autorités locales : le maire, le major, le crieur public. Nous visitons les CSPS. Nous jouons au foot sur la grande place. Cela a une fonction précise : le bouche à oreille marche pendant ces heures qui précèdent la représentation (prévue à 17h, car la nuit tombe à 19h et qu’avant, beaucoup sont au champ). Les acteurs utilisent le haut parleur de la troupe dans les petites rues du village, de telle sorte que, pour 17h, tout le village est au courant. Vers 16h, le décor est monté. Les musiciens jouent alors pendant plus d’une heure. Le bruit attire les villageois, leur signifie que la pièce va commencer. Les acteurs dansent, nous aussi. Il arrive même que des gens du village s’y mêlent. Ibrahim, le deuxième animateur, est aussi un excellent professeur de danse (il a d’ailleurs sa propre troupe de danse à Bobo-Dioulasso). Il apprend des chorégraphies depuis des années aux acteurs. Sur la future scène de la représentation, tout le monde chante, danse en rythme.
« Les villageois arrivent un par un. Des bancs sont installés. C’est ainsi que le public vient en masse : 400 personnes en moyenne, parfois plus de 800, selon les villages. La plupart du temps, les hommes sont assis sur les bancs, et les femmes, dont beaucoup enceintes ou portant un enfant, debout, sont souvent derrière. Les enfants, venus en masse, sont assis par terre au bord de la scène. »
Le public de Bama (à 30 kms de Bobo-Dioulasso)
L’assemblée générale aura lieu le Vendredi 26 Décembre, de 14H 30 à 17H, au siège social de l’association « Canto-Gal » 46150 Catus. Cette information tient lieu d’invitation.
En complément du bilan décrit dans la lettre Globe-conteurs de juin 2008 :
Les bénéfices réalisés par la vente des calendriers, sets de table, photos et dons ont permis en 2008, pour 1060 euros , d’aider l’association de Terya-So au Burkina Faso (voir article dans cette lettre ) . Plus précisément :
1) financement de deux pièce de théatre , une sur la prévention paludisme et une sur le SIDA . Ces pièces écrites et jouées par l’association Terya So au Burkina permettent depuis de nombreuses années de contribuer à la prévention de ces pathologies tout en aidant à scolariser des enfants de Bobo-Dioulasso
2) Prêt d’argent en partenariat avec l’association Ebisol (voir notre coup de cœur ) pour l’achat d’un véhicule-Toyota bleu-Celui-ci évitera à la troupe de devoir louer un véhicule pour se rendre sur les lieux de représentation des pièces. Les bénéfices réalisés et utilisés pour aider à la scolarisation des enfants de Bobo Dioulasso seront ainsi plus importants.
Le remboursement est prévu par la location du véhicule aux touristes les jours où ils ne sont pas en tournée(entre 20000 et 25000 CFA par jour- 100 CFA=0,15 euros). Cette somme, une fois remboursée sera réinvestie dans d’autres projets de l’association Terya So.
Nous sommes toujours à la recherche d’un projet pérenne même en cas de départ des gens du Nord..., apportant des formations et des emplois Nous avons l’intention de retourner au Burkina Faso en Février prochain afin d’essayer de trouver l’idée géniale !!
Selon votre envie ,et vos possibilités : plusieurs solutions compatibles entre -elles !
Soit des solutions matérielles et en monnaie sonnante et trébuchante, par l’achat de la version 2009 du calendrier des Globe-Conteurs qui vous fera voyager en Asie et imprégnera votre année de sagesse asiatique !! ! ou encore par l’achat, d’autres cadeaux : des sets de table, commande de photos ou dons qui seront versés sur le compte associatif. Toutes ces réalisations ont été faites par les Globe-conteurs avec le matériel ramené lors de leur voyage autour du monde en 2006 (sur le site, rubrique Carnets de voyage : lettre décembre 2007 : En 2008, un nouveau projet Globeconteurs).
Ou avec des sourires, clin d’œil, repérages, contacts, idées et toute forme d’encouragement qui nous donne l’énergie de continuer dans cette entreprise !
En pratique :
Les calendriers sont d’un format A4-papier 160g, spirale métallique, une page par mois avec une photo et une citation. Le prix à l’unité est de 1O euros (taille et prix réduits par rapport à 2008 !) , et 36 euros pour 4 calendriers (frais de port en sus pour la province) (ce qui correspond à peu près à la scolarité d’un enfant en primaire pendant un an au Burkina Faso).
Une idée de cadeau pour vous, vos amis, votre lieu professionnel ... N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous. Les calendriers vous parviendront avant Noël pour tout commande passée avant le 13 décembre. l(on progresse par rapport à l’année dernière ... !)
Pour les commander, nous renvoyer un mail à globeconteurs@yahoo.fr en nous précisant le nombre de calendrier désiré et un chèque à l‘ordre de Globe-Conteurs, 1O Passage Lebreton 93170 Bagnolet.
Sinon, autres possibilitées, la commande de sets de table ou de photos (pour plus de détails site www.globeconteurs.info )
« Ne te fâche pas avec le crocodile avant de traverser la rivière »
Association de solidarité, loi 1901, des étudiants en médecine de Bichat-Lariboisière pour des projets à caractère humanitaire.
Crée en 1998, cette association, qui monopolise essentiellement des étudiants de deuxième et troisième année, soutient des projets à caractère national et international. Par exemple, pour le national : Sidaction, Téléthon, gouter des SDF... ; pour l’international : développement de projets dans les domaines de la santé, de l’hygiène et de l’éducation dans de nombreux pays : Roumaine, Madagascar, Inde, Mali, Syrie, et Burkina Faso...
C’est grâce aux projets développés au Burkina Faso (pièces de prévention paludisme, SIDA, pouponnière et soutien scolaire que nous les avons connus et avons eu envie de leur offrir notre « coup de cœur » !
Si tant est qu’il faut des « raisons » à un coup de cœur (Pas sûr !) elles seraient à chercher du coté de leur enthousiasme, de leur énergie associés à un sérieux qui favorise la pérennité des projets ainsi que la réalisation en étroit partenariat avec les associations locales. Encore Bravo et longue vie à Ebisol (http://ebisol.paris7) et notre souhait de pouvoir poursuivre avec eux le projet débuté en commun au Burkina Faso.
Un certain fichier du nom d’EDVIGE .
...C’est en septembre dernier, lorsque les élus ont réalisé qu’ils allaient, du simple fait de leur élection, être fichés, que le mouvement anti Edvige a eu un retentissement médiatique fort et a gagné la bataille.
Cependant, bien avant l’été, la messagerie des Globeconteurs recevait des alertes sur ce fichier qui devaient collecter des « informations sur toute "personne physique ou morale ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif", ainsi que sur toute organisation et toute personne à partir de 13 ans "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public". De plus les informations mentionnées comportaient des éléments sur la santé et l’orientation sexuelle...
« On ne voit plus guère qui pouvait y échapper, qu’il soit responsable associatif :Globeconteurs.... ;-) militant politique, prêtre, journaliste, blogueur, syndicaliste, conseiller municipal, gérant d’entreprise, gosse de banlieue, mauvais élève ou simple manifestant "susceptible de » .
Actuellement, le danger semble s’être éloigné : Le décret au JO en Novembre officialise le retrait du faire-part de naissance d’EDVIGE. « La petite sœur », EDVIRSP (exploitation documentation et valorisation de l’information relative à la sécurité publique) arrive mais sans données sur la santé ni sur les orientations sexuelles...
Malgré le retrait d’EDVIGE, une certaine vigilance paraît plus qu’utile !!!
Le livre « Le pianiste nomade »- Presse de la Renaissance, le DVD « le piano amoureux »et le CD « La route de Soi »
En près de vingt ans, Marc Vella, a parcouru avec son piano à queue plus de 120 000 km en Europe, Afrique, Inde, Pakistan...
Difficile de ne pas être touché par ces images, ces mots et ces sons de rencontres improbables, magiques dans des endroits inattendus pour un piano à queue !
Marc Vella dit « que tout est possible, qu’il suffit d’oser et d‘aimer » ... !
Le livre « Un an de route et d’échanges »
En Aout 2004, Julie Sibony , que nous avons eu le plaisir de rencontrer au festival d’Aventure au bout du monde, est partie avec une amie sur les routes de la Méditerranée. « Nous proposions aux gens de nous donner quelque chose qui, pour eux représentaient la Méditerranée....sans que jamais n’entre en compte la valeur marchande »
Départ avec un plant d’olivier, échangé à Gibraltar et ainsi de suite ... Au bout d’un an : 85 trocs et autant de rencontres et portraits racontés dans ce livre beau et touchant « Méditerranée - Un an de route et d‘échanges »- Edition TransBoréal.
L’affiche a été réalisée à l’occasion de la « Journée internationale sans achat » qui a eu lieu, en France, le samedi 29 Novembre 2008 !!!